dimanche 21 mars 2010

Textée de Cécile (Sandrine)

Textée dont les consignes furent données par Cécile sans mention du texte original, comme de bien entendu:

  1. Présentez un personnage féminin étourdi.
  2. Ce personnage formule une requête au moyen d’une ouverture.
  3. Un quidam effrayant lui vient en aide
  4. Un impératif, puis un vocatif, rassurent partiellement le premier personnage.
  5. Evoquez par deux fois une forme musicale binaire
  6. Evoquez une fois une forme musicale plus complexe
  7. Renchérissez en évoquant une forme musicale conclusive.
  8. Laissez s’exprimer le premier personnage.
  9. Une double interrogative laisse poindre ses espoirs.
  10. Le second personnage s’exprime
  11. En laissant entendre un chantage mercantile.
  12. [Evoquez par deux fois une forme musicale binaire
  13. Evoquez une fois une forme musicale plus complexe
  14. Renchérissez en évoquant une forme musicale conclusive] à copier coller du 5-6-7
  15. Le premier personnage conclut
  16. En mêlant animalité et sensualité, sous la forme d’une proposition hypothétique suivie d’une proposition principale
  17. Le second personnage exprime un refus (sous la forme d’une proposition relative)
  18. En forme d’échange commercial qui clôt le contrat.

Dame Oiselle n’avait pas vu la vitre. « Si seulement cette maudite fenêtre avait été ouverte… », Soupirait-elle, allongée sur le gravier, en frottant son bec du bout de son aile meurtrie. Soudain surgit un museau énorme, puis deux yeux très verts : Monsieur Le chat se pencha sur Dame Oiselle :

- Oisillon si frêle, grimpe sur mon échine courbe, monte donc sur mon rond dos.

Dans les cimes alentours, la symphonie des gazouillis se tut. Point d’orgue de ce prompt silence, le vent aussi semblait suspendu dans les feuillages. Oiselle endolorie leva la tête vers ces cordiales moustaches :

- Comment, Monsieur ? Me proposeriez-vous de me raccompagner au nid ?

Le sourire de son interlocuteur s’élargit :

- Si fait, l’oiseau ; si tu te montres aimable, je saurai t’en rendre grâce. Allons, grimpe sur mon échine courbe, monte sur mon rond dos. Je te préfère aux nymphes honnies qui n’aiment point d’ogre.

- Monsieur Le chat, marché conclu ! Je me glisserai dans votre pelage et si vous m’amenez jusqu’en mon aulne, vous aurez mon amitié indéfectible.

-.. qui me fait une belle patte, merci bien. Donne-moi au moins ta langue ou je te croque ici.

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