mardi 13 novembre 2012
lundi 12 novembre 2012
La note (Ande)
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Sur la
musique de John Coltrane « Olé » (18minutes et 19 secondes)
La Note
(Ande)
Révolution
Du son,
fluide,
John William
A le don,
essentiel
La Note,
voltige
Bleue,
sublime
Sonne,
raisonne
Rythme,
Tempo
Saxo,
be-bop, le train de nuit
Note tenue,
Note tendue
Libre et
pourtant contrainte
Elle vibre
Dans l’air
L’espace à
soi pareil qu’il s’accroisse ou se nie
Trane l’a
abolit
Son, rythme,
Tempo
Sa musique a
du génie
Le fil
invisible
Piano
Point,
virgule, trois petites notes
Restent en
suspend
Souvenirs de
Caroline
Du Nord
Enfance
Libre et
pourtant contrainte
La Note
noire et pourtant
Espagnole,
file, file, Olé
Fête
l’abolition
Pas
d’inanité sonore
Juste le
Djinn
Du Jazz
Free - libre
1967, il
prend son vol
L’espace se
rétrécit
Miles
poursuit.
Stance infernale (Ande)
A supposer que tu me verses
Le bel Alpha tout abyssal
Etrange son fondamental
De la nuit blanche tu traverses
A supposer que tu disperses
L’éternel discours ancestral
Un mot, un signe cardinal
Sous le voile l’Alexandrin
Demeurerait geste assassin
D’écrire le désir rassure
Sur les murs de la pensée pâle
De blanches traces pour conclure
Sombre vision Verbe fatal
Logique infernale (Ande)
Toujours avec l’espoir de pouvoir adoucir
Par les marches abolies de la rime impériale
Jusqu’aux sombres visions issues du commun désir
Le Verbe éternel surgit la portée lexicale
Sans doute la parole jalouse d’un doux élexir
Las de l’attente sacrée d’une suite fatale
A jamais blottie dans l’infini souvenir
De l’insolite éclat de sa désignation pâle
La nuit blanche surgit d’un trou noir abyssal
Plane sous le voile nu d’un sourire fractal
Aucun mot, aucun son, que l’on ne puisse écrire
Hélas, en filigrane d’un songe magistral
Entrave la parole et le geste de dire
Sur les murs nus du vide fondamental
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