lundi 12 novembre 2012

La note (Ande)


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Sur la musique de John Coltrane « Olé » (18minutes et 19 secondes)

La Note (Ande)

Révolution
Du son, fluide,
John William
A le don, essentiel

La Note, voltige
Bleue, sublime
Sonne, raisonne
Rythme, Tempo

Saxo, be-bop, le train de nuit
Note tenue, Note tendue
Libre et pourtant contrainte
Elle vibre
Dans l’air

L’espace à soi pareil qu’il s’accroisse ou se nie
Trane l’a abolit
Son, rythme, Tempo
Sa musique a du génie

Le fil invisible
Piano
Point, virgule, trois petites notes
Restent en suspend

Souvenirs de Caroline
Du Nord
Enfance
Libre et pourtant contrainte

La Note noire et pourtant
Espagnole, file, file, Olé
Fête l’abolition
Pas d’inanité sonore

Juste le Djinn
Du Jazz
Free - libre
1967, il prend son vol

L’espace se rétrécit
Miles poursuit.

Stance infernale (Ande)



A supposer que tu me verses
Le bel Alpha tout abyssal
Etrange son fondamental
De la nuit blanche tu traverses

A supposer que tu disperses
L’éternel discours ancestral
Un mot, un signe cardinal

Sous le voile l’Alexandrin
Demeurerait geste assassin
D’écrire le désir rassure

Sur les murs de la pensée pâle
De blanches traces pour conclure
Sombre vision Verbe fatal

Logique infernale (Ande)


Toujours avec l’espoir de pouvoir adoucir
Par les marches abolies de la rime impériale
Jusqu’aux sombres visions issues du commun désir
Le Verbe éternel surgit la portée lexicale

Sans doute la parole jalouse d’un doux élexir
Las de l’attente sacrée d’une suite fatale
A jamais blottie dans l’infini souvenir
De l’insolite éclat de sa désignation pâle

La nuit blanche surgit d’un trou noir abyssal
Plane sous le voile nu d’un sourire fractal
Aucun mot, aucun son, que l’on ne puisse écrire

Hélas, en filigrane d’un songe magistral
Entrave la parole et le geste de dire
Sur les murs nus du vide fondamental

Monostique paysager (Ande)


Les volets de mon cœur espace de mes rêves.