jeudi 30 juillet 2009

99 notes préparatoires à Félix Fénéon (Ande)




1- (1861-1944)
2- « Elle tomba. Il plongea. Disparus »
3- Serait-ce un hommage à la langue française ?
4- Ecrivain méconnu, écrivain subversif.
5- Dans le journal « le Matin », justement tous les matins !
6- Un dénicheur de talent, là où l’on retrouve notre ami Arthur R.
7- Un grand rédacteur en chef de revue, qu’est-ce que c’est ?
8- Et les « Brèves de Comptoir », alors ?
9- Deux portraits de lui : Félix Vallotton, Paul Signac.
10- Inventeur des nouvelles en trois lignes !
11- Qu’est-ce que l’Anarchisme au juste ?
12- « MM. Deshumeurs, de la Ferté-sous-Jouarre, et Fontaine, de Nancy, se sont tués, en tombant l’un d’un camion, l’autre d’une fenêtre. »
13- Faut-il avoir un esprit de concision pour écrire des Brèves ?
14- Verlaine, Mallarmé, Huysmans.
15- De mai à novembre 1906, seulement !
16- « C’est au cochonnet que l’apoplexie a terrassé M.André, 75 ans, De Levallois. Sa boule roulait encore qu’il n’était déjà plus. »
17- Depuis, elles font l’objet de plusieurs publications indépendantes.
18- Peut-on encore aujourd’hui parler de « la subversion Fénéon » ?
19- Mais qu’est-ce qu’un fait divers ?
20- Des dépêches reçues du monde entier dont tout le monde pouvait profiter du coup !
21- Concis, précis et condensé.
22- Les œuvres de Félix Fénéon seront publiées à titre posthume à l’exception d’une.
23- Accusé au procès de Trente, il fut acquitté.
24- L’effet comique produit par la chute est préparé par une mise en forme soignée.
25- Fervent défenseur de l’impressionnisme et du néo-impressionnisme.
26- De l’utilisation du zeugme.
27- Seurat, Pissaro, Bonnaire.
28- 1884 : « La Revue Indépendante » paraît.
29- Le seul journal français à publier les Nouvelles en trois lignes : « Le Matin »
30- « Le feu, 126, boulevard Voltaire. Un caporal fut blessé. Deux lieutenants reçurent sur la tête, l’un une poutre, l’autre un pompier. »
31- Elles portaient aussi sur les flux financiers ou le commerce maritime.
32- Fénéon, le « poéticien de la nouvelle presse ».
33- « L’En-Dehors », « La Renaissance », « la Revue Anarchiste »
34- Entre 100 et 135 signes typographiques, pas beaucoup !
35- Qu’en pense Jean-Marie Gourio ?
36- Des nouvelles divisées en sous-sections en fonction de leur provenance géographique.
37- Parfois le drame porte en lui-même sa charge burlesque.
38- Mais au fait, qu’est-ce qu’une nouvelle en trois lignes ?
39- « Autant de romans elliptiques » mis bout à bout.
40- Des nouvelles anonymes parmi d’autres.
41- « Madame Fournier, M. Voisin, M. Septeuil se sont pendus : neurasthénie, cancer, chômage. »
42- Fénéon : Fumiste ?
43- Peut-on dire que son travail consistait à transformer l’ironie du sort en figure de style ?
44- Des articles et des faits divers en trois lignes maximum.
45- Né à Turin et décédé à Châtenay-Malabry, tiens, j’ai habité 6 ans à Châtenay-Malabry sans avoir jamais entendu parler de Félix Fénéon.
46- Finalement, pourquoi pas des haïkus de faits divers ? se dit-il !
47- Avant les futuristes !
48- Un cahier lui appartenant sur lequel il avait découpé et collé celles qu’il avait écrites.
49- Régine Détambel a écrit « F.F ou le fait divers », ce n’est pas Frédéric Forté dont s’inspire cet exercice, qui lui est d’ailleurs ici dédié.
50- Fénéon : un critique d’art.
51- Il en peaufine le rythme et la prosodie.
52- Rapprocher toutes ces nouvelles : antithèse ou synthèse ?
53- L’importance de chaque mot.
54- « Rattrapé par un tramway qui venait de le lancer à dix mètres, l’herboriste Jean Désille, de Vannes, a été coupé en deux. »
55- Le contenu référentiel devient secondaire.
56- « Sous des noms toujours neufs, une jeune femme se place comme bonne et vite file, lestée. Gain, 25000 francs. On ne la pince pas. »
57- Satire de la société.
58- « Monsieur Dupuis, miroitier à Paris, et M. Marchand ont été blessés, à Versailles, dans un accident d’auto. Le chauffeur Girard a été arrêté. »
59- La Sorbonne décerne un prix à son nom.
60- Il fut accusé d’un attentat attribué aux anarchistes.
61- « Un flacon flottait. Mauritz, de Sèvres, se pencha pour le prendre et tomba dans la Seine. Il est maintenant à la morgue. »
62- Ces nouvelles sont-t-elles des poèmes ?
63- L’ordre de l’action se soumet à celui de la syntaxe.
64- Le lipogramme en a de Félix Fénéon est : Félix Fénéon.
65- « Mme Olympe Fraisse conte que, dans les bois de Bordezac (Gard), un faune fit subir de merveilleux outrages à ses 66 ans. »
66- D’après les portraits peints, c’était plutôt un bel homme.
67-« Le syndicat de l’arsenal de Rochefort a décidé de présenter quatre revendications. Le refus ? La grève. »
68- La juxtaposition de toutes les nouvelles : « une comédie humaine condensée en un point d’antimatière où s’abîment sans espoir de réflexion, les masses critiques du bovarysme, du burlesque des idées reçues, du sordide des passages à l’acte ».
69- « Le professeur de natation, dont les élèves tritonnaient en Marne, à Charenton, s’est mis à l’eau lui-même : il s’est noyé. »
70- Et le rapport avec les dictons ? Par exemple : « horizon pas net, reste à la buvette » (dicton du marin breton).
71- Il ridiculisa le tribunal par l’ironie de ses réparties. (Cf : notes 23 et 60)
72- Fénéon a vécu vieux, il avait 83 ans quand il est mort !
73- « Une machine à battre happa Mme Peccavi. On démonta celle-là pour dégager celle-ci. Morte. »
74- Daniel Grojnowski, Aux commencement du rire moderne. L’esprit fumiste, Paris, José Corti, 1997.
75- On sait peu de choses de sa vie privée.
76- Oui mais « qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistro ! » (autre dicton de marin breton, Cf : note 70)
77- Guillaume Apollinaire disait qu’il avait inventé « les mots en liberté ».
78- Quelqu’un a-t-il écrit une nouvelle de trois lignes pour la mort de Fénéon ?
79- Mais qui était donc Mlle Paulin ?
80- Fénéon : « le déniaiseur ».
81- « Séquestrées, martyrisées, affamées par leur marâtre, les fillettes du Brestois Joseph, enfin délivrées, sont squelettiques. »
82- Un prix destiné à récompenser les auteurs jugés prometteurs (Cf : note 59)
83- Où l’on parle de l'attentat contre le restaurant Foyot, le 4 avril 1894, qui coûta un œil à Laurent Tailhade, qui était un ami personnel de Fénéon.
84- On lui doit un texte de première importance, le manifeste du néo-impressionisme : Les Impressionistes en 1886. Cette mince plaquette éditée à 227 exemplaires est la seule de ses œuvres éditée de son vivant.
85- Je me demande ce qui a bien pu donner l’idée à Félix Fénéon d’écrire ces nouvelles en trois lignes.
86- « L’amour. A Mirecourt, Colas, tisseur, logea une balle dans la tête de Mlle Fleckenger et se traita avec une rigueur pareille. »
87- L’apposition est un procédé linguistique économique dont il use beaucoup.
88- Employé au ministère de la guerre.
89- « Personne ne savait comme lui rédiger un rapport sur n'importe quoi », affirme un de ses collègues (dixit Octave Mirbeau), Il se faisait une joie de rédiger les rapports des autres, pour qui ce travail était une angoisse.
90- Mallarmé viendra témoigner en sa faveur.
91- « On était en gare de Vélizy, mais le train roulait encore. L’impatiente Mme Gieger s’est cassée les jambes. »
92- « Mlle Paulin, des Mureaux, 46 ans, a été saccagée, à 9 heures du soir, par un satyre. »
93- La perquisition à son domicile n’a rien donné.
94- Il a, paraît-il, une longue tête anguleuse dotée d’une barbiche, une face de « yankee de café-concert ».
95- Il est un des signataires du Manifeste des intellectuels publié par L'Aurore le 14 janvier 1898.
96- Où il explique pendant son procès que le mercure pouvait servir à confectionner des baromètres.
97- Fanny Goubaux : veuve de F.F.
98- « Derrière un cercueil, Mangin, de Verdun, cheminait. Il n’atteignit pas, ce jour-là, le cimetière. La mort le surpris en route. »
99- Nouvelles en trois lignes, volumes 1 et 2, Paris, Mercure de France, coll. « Le petit Mercure » (1997 et 1998)

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