dimanche 10 novembre 2013

Accrochée au mur, l'horloge ... (Ande)




Accrochée au mur, l’horloge … relative et indispensable

Accrochée au mur, l’horloge … irréelle et intemporelle
Cachant le désespoir, elles promettent de longues nuits tic tac, blanches … et veines
Il voulait sa page noircie … de signes cabalistiques et abscons
Il prévoyait de devenir poète caféinomane … Il songe …

Elle se lève au milieu de la nuit … Se prépare un arabica
Il lui en veut de troubler … son silence tic tac et son vide intérieur
Il songe longuement …  Il aurait voulu naître artiste des mots
Elle aurait voulu le quitter …

… Avant qu’il ne soit trop tard … Elle songe …
Elle ne peut se faire à l’idée  d’abandonner … ce rituel nocturne
Ainsi comme tous les soirs … Il veille … Elle se réveille … aux doux bruits des tic-tac
Des horloges qui n’en font souvent qu’une seule connivence entre eux

2 commentaires:

Cid Larsen a dit…

Textée :
1. Vous prendrez pour titre un accessoire domestique observé chez autrui et lui assurant une certaine intimité.
2. Votre premier quatrain commence par votre titre
3. Votre deuxième vers décrit le mouvement électrisant de l’accessoire cité en 2.
4. Dans vos troisième et quatrième vers, espérez un dessein que vous prêtez au propriétaire de l’accessoire, scindé d’une incise et d’un enjambement. Le dernier vers de chaque quatrain est plus court que les autres.
5. Irruption d’un personnage nouveau mal déterminé qui actionne quelque chose
6. Décrivez l’agitation produite par l’action du vers précédent
7. Prudemment, laissez libre cours à vos fantasmes sur deux vers
8. Une conjonction mettra un terme à votre idée
9. La triste réalité de vous connue est assénée sans pincette
10. Trouvez une explication rationnelle au mouvement décrit au deuxième vers
11. Terminez sur une partie de l’accessoire du vers 1 qui clot la scène

Anonyme a dit…

En voici la solution, dévoilée par Sancid :

Le rideau de ma voisine (MUSSET)

Le rideau de ma voisine
Se soulève lentement.
Elle va, je l'imagine,
Prendre l'air un moment.

On entr'ouvre la fenêtre :
Je sens mon coeur palpiter.
Elle veut savoir peut-être
Si je suis à guetter.

Mais, hélas ! ce n'est qu'un rêve ;
Ma voisine aime un lourdaud,
Et c'est le vent qui soulève
Le coin de son rideau.