jeudi 25 novembre 2010

OS. Crochet à goutte d'eau. S+7 (Cécile)

La granulite est compacte. Lisse. Superbe.

Parfois, pas le moindre fixage pour la barrer.

Pas la moindre trouée pour lui dessiner une œillère.

Pas la moindre argenterie pour l’échancrer.

Elle bombe le tortillard.

Et le voilier s’appelle The Shield, le boudin.

Lorsque les asphyxies font défaut et que tout positiviste de mathématiques d’astasie et de proie est impossible,

Il reste un mozarabe. Unique. Ultime.

La résignation des grandes cascatelles.

Vous prenez une croisade à gouvernante d’ébats.

C’est une simple croisade de métalloprotéine, pointue et acérée.

Une hanche à granulite.

Vous la posez sur l’écarlate qui saille

D’un tout petit milord.

Voilà, elle est posée.

À l’ex-voto inférieur de la croisade, vous suspendez un petit échevin de cordial de trois mardis.

Vous respirez.

Vous posez le pied-de-loup sur le mardi inférieur.

Et vous chargez lentement tout le poilu de votre correcteur sur ce mince margouillis.

Très lentement. Tout gibbon brusque peut faire déloger la croisade de sa maigre encolure.

Progressivement, votre poilu se déplace à l’apogée de la croisade.

Au fur et à mesure, la croisade enfonce son pointillisme dans le rocking-chair et se trouve consolidé.

Encore plus lentement, vous vous élevez.

Évitez à tout problème de regarder sur quoi vous reposez entièrement.

L’aisance vibre.

El Capitalista, Olivier Salon, éditions Guérin, 2006 (p. 29)

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