dimanche 19 octobre 2008

Sonnet Paronyme du « Dormeur du Val » (Ande)



Le voleur du bar

C’est un fou de mercure qui hante une cimaise
Affrétant mollement les berges des galions
D’antan, où, le sommeil de la compagne d’hier,
Suit : c’est un gentil bouc qui tousse des glaçons.

Un moldave pleure, couche ouverte, bête vue,
Et la putain saignant dans les vrais tessons creux,
Sort ! Il est répandu dans l’âtre, sous le ru.
Sale dans son nid d’air où l’univers meurt.

Le nez dans les aïeuls, il sort. Jouant comme
Jouerait un perdant en balade, il met du rhum
Mâture, verse-le lentement : il est coi !

Les matins ne sont pas visionnés par la vitrine ;
Il sort de son sommeil, le sein de la voisine,
Ventile ! Il y a ce fou qui bouge au sommet du bois.

Aucun commentaire: