dimanche 27 octobre 2013

Ville intérieure imaginaire (Sophie)


Avec cette passerelle qui me ronge encore ce soir
Et m'attire dans ce bon vieux lacis d'impasses
Je retournerai dormir sous ces ponts sans rivière
Épuisée de m'être pressée le long des boulevards
A la recherche de cette place, tu sais, qui donnait sur les Alpes
Et que nous appelions simplement le cours
Avec ses allées bordées de platanes et de lumières.
Je me perdrai encore à tous les carrefours,
Mes pas résonneront sans moi dans les rues obscures,
Ils effraient les oiseaux blottis sous les passages,
Et désormais seule sur ton avenue
Je poursuis ma route aveuglée par le silence

Avec ces questions qui creusent des sentiers dans mon crâne.

2 commentaires:

Acid a dit…

Bravo Sophie,
j'aime tes pas qui résonnent sans toi dans les rues obscures où tu aimes te perdre.

Sid a dit…

Oui, bravo et bienvenue, Sophie!