dimanche 27 octobre 2013

Ville intérieure imaginaire (Cécile)

On me demande ici de composer en rue,
avec en boulevard, une linogravure
d'une ville qui ne serait pas trop dure
avec, passerelle pas encore parue

pas encore dessinée, cette impasse qui rue
ce passage couvert qui renferma Ben Hur
au quai on noya Buridan en sac de bure
la vierge la vivace ô venelle inconnue

ce n'est pas sans danger de peindre ainsi ma ville
le chemin que je suis a tôt fait de me perdre
Ce que je ne suis pas est un dodécaèdre

la voie que je dessine a pour prénom Cécile
avec elle nombreuse ponts et scintillement
ce n'est pas ma cité c'est un aboiement

2 commentaires:

Acid a dit…

une quête de soi ... pas sans danger en effet mais au final ... se trouver c'est certain !
... Et il y a du Mallarmé dans tout ça ! Bravo

Sid a dit…

j'aboie, je rugis même : bravo!