Certitude du toi
Le monde est vaste et il est loin
Le temps où j’en serai plus près
Puisque je ne bouge d’ici
Et puisque je ne peux voir près
Ce qui s’étend sans fin au loin.
Aussi de toi je reste près
Cloîtré dans la maison, ici
Ne m’en allant parfois au loin
Que pour vérifier que l’ici
Est le seul monde qui soit près
De ce que j’attends de l’ici.
Je n’ai plus envie d’aller loin
Car les chimères vues de près
Sont des ressorts qui, de très loin,
Me renvoient illico ici.
Clarification
Je me souviens du jour où tu m’avais dit oui.
Un oui sera un oui, un non sera un non.
Tu m’aimeras vraiment ? Ne me dis pas peut-être
Car je crois au malheur, ce piège que le non-
Respect des serments a mis sous l’oubli du oui.
Depuis cet heureux jour, je ne sais dire non
Aux ouis que tu me dis. Je suis bête peut-être,
Têtu, borné, étroit, un peu béni oui-oui
Mais pas du tout menteur. L’avenir est peut-être
Un pari sur le rien, disent les penseurs non-
Partisans du pari. Le hasard est peut-être
Une machine à sous, mais quand tu me dis oui
Je ne comprends pas non et quand tu me dis non
Je comprends ton refus. Tout ça pour dire, oui,
Que le non n’est pas oui ni le oui un peut-être.
Dilemme dit l’homme.
Entre l’homme et la femme, il y a le front du sexe
Entre le sud et nous, des murailles d’argent
Et les idéalistes nous parlent d’amour...
Parfois entre homme et femme circule l’argent
Et le nord et le sud se monnayent du sexe.
Entre ton sud et moi, pas de conflit d’argent
Mais la constante aiguille du nord de l’amour
Qui oscille, qui tend mon sexe vers ton sexe
Et me laisse ravi, en demande d’amour,
Car l’amour ne s’épuise pas comme l’argent.
Voilà un sujet de débat, l’argent, l’amour,
Le sexe. Certains, pas nets, bannissent le sexe,
D’autres, pas nets aussi, le mêlent à l’argent,
Moi j’aime bien ton nord, ton sud et puis ton sexe,
Ce fil d’Ariane qui me relie à l’amour.
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