mardi 27 octobre 2009

Besoin de vélo - 3 (Sandrine) - transductions


Texte de départ: voir ici


Transduction du voleur:


Le vol est l’école de la vie.


On compte deux sortes de gredins : le voleur objectif et le voleur relatif. Le premier est celui que fabrique le vol à la tire et le second est l’œuvre du gredin tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus le gredin fabrique du vol.


Le larcin de sa vie est celui qu’il commet de jour. Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que la feinte et la fuite. Le jour où vous prenez un grand gredin du nord bien installé dans son métier, rien ne vaut des jambes à la foulée rapide. Vous vous faîtes petit derrière lui et vous attendez que ca passe. Plus précisément, vous attendez qu’il s’écarte pour vous serrer la Rolex et partez en courant avant que ce soit votre tour.


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Transduction du linguiste:



La linguistique est l’école de la déclinaison.


On compte deux sortes de déclinaisons : la faible objective et la forte relative. La première est celle que fabrique la mécanique du masculin hors norme et la seconde est l’œuvre du pluriel seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est fort, plus le pluriel fabrique de la déclinaison.


L’irrégularité du pluriel est celle qui nous fond en bouche. Contre elle, je ne connais pas d’autre remède que l’apprentissage et l’exercice. Le jour où vous apprenez une langue du nord bien installée dans la déclinaison, rien ne vaut une liste dans un large cahier. Vous vous faîtes petit derrière lui et vous attendez que ca rentre. Plus précisément, vous attendez qu’il soit plein pour vous rabâcher le génitif et le mémoriser à son tour.



1 commentaire:

LesFleursBleues a dit…

Comme elle nous revient en forme... Elle est dopée cette fois!
Mmm, le bon air transaltantique, ça vous vaut tous les EPO!
Cécile