mardi 18 janvier 2011

Transduction de la Pomme de Terre de Ponge suivi d'une Transduction du conte pourri D'olivier Salon (Ande)





Texte original ici

Ecrire un conte pourri

Ecrire un conte pourri et de bonne facture est un plaisir sans voix.
Entre le choix des contes et leurs transgressions tenues par les ficelles de la contrainte, l'on saisit — après l'avoir étudié — par l'une de ses ouvertures, ce rêche et fin fil de l’histoire que l'on tire à soi pour le détacher du récit originel.
L'opération facile (c’est vite dit !) laisse, quand on a réussi à la parfaire sans s'y reprendre à trop de fois, une impression de satisfaction indicible.
Le léger bruit que font les mots en se décollant du conte primitif est doux à l'oreille, et la découverte de la perversion et de l’entorse verbale, réjouissantes.
Il semble, à reconnaître la perfection du texte nu, sa différence, sa ressemblance, sa surprise d’avec le résultat qu’est le conte pourri — et la facilité relative de l'opération — que l'on ait accompli là quelque chose de juste, dès longtemps prévu et souhaité, que l'on a eu toutefois le mérite d'exaucer.

C'est pourquoi je n'en dirai pas plus, au risque de sembler me satisfaire d'un récit trop simple. Il ne me fallait — en quelques phrases sans effort — que déshabiller le texte, en en contournant le fond et la forme : les laissant intacts et différents, brillants tels le trésor des quarante voleurs et tout prêt à subir comme à procurer les délices d’une écriture inédite.
...Cet apprivoisement de la contrainte par le brassage et malaxage de contes, à l'eau bouillante ou à l’eau de vie pourquoi pas, durant vingt minutes et plus, est assez curieux (mais justement tandis que j'écris des feuilles de thés frémissent dans l’eau — il est une heure du matin — sur la bouilloire devant moi).

Il vaut mieux, m'a-t-on dit, que la contrainte soit salée, sévère : pas obligatoire mais c'est mieux.
Une sorte de vacarme de paroles, de boutades, de phrases, d’expressions se font entendre, celui des mots du conte nouveau. Ils sont en colère, au moins au comble de l'in­quiétude quant à leur avenir incertain dans cette nouvelle aventure. Ils se déperdent furieusement en mots isolés, poncifs, se dégonflent aussitôt, pfutte, tsitte : enfin, très agités dans ce texte alambiqué.
Mes mots, plongés là-dedans, sont secoués de soubresauts, bousculés, injuriés, imprégnés jusqu'à la moelle de clichés, de lieux communs avec quelques trouvailles.
Sans doute la colère des mots n'est-elle pas à leur pro­pos, mais ils en supportent l'effet — et ne pouvant se déprendre de ce récit, ils s'en trouvent profondément modifiées, scarifiés (j'allais écrire sacrifiés...).
Finalement, ils y sont transfigurés, ou du moins transformés. Si leur forme dans le nouveau conte pourri en réchappe (ce qui n'est pas toujours le cas), ils sont devenus flous, subtils. Toute vanité a disparu de leur pulpe : on leur trouve nouveau goût, bon goût.
Leur ordonnancement s'est aussi rapidement différencié : il faut l'ôter et le remplacer (il n'est plus bon à rien), et le jeter aux ordures... ou bien le garder et le détourner de son caractère initial.
Reste un conte pourri juteux et savoureux, — qui prête moins qu'à d'abord rire, ensuite éventuellement à philosopher.

In, « Contes pourris »

Transduction du conte pourri d’Olivier Salon (Ande)

Texte original ici

Il était une fois un mot extrêmement méchant qui avait épousé une phrase merveilleusement bonne. Ils n’avaient eu qu’une expression, qu’on avait nommée Oméga à cause de sa couleur donné par Rimbaud, laquelle était du plus beau des violets qui fussent. Malheureusement, la pauvre phrase était morte à la naissance de son Oméga.

Voulant se rabibocher avec les autres mots, le méchant mot trouva comme nouvelle phrase une expression aussi mauvaise que lui. Ils étaient tous deux si mauvais que les sept lettres grecques qu’ils eurent ensemble furent tous vilains. Pour se venger, les vilains en faisaient voir des vertes et des pas mûres à l’Oméga, et s’amusaient régulièrement à la piquer au vif avec une locution rouillée.

Le méchant mot, voulant tester l’obéissance de son Oméga, se déguisa en pauvre formule, revêtue d’une série de poncifs, des formules bancales et banales qui avait judicieusement été oubliées en traversant les siècles. Et ce type louche surnommé Stéréotype, proposa à l’Oméga de copiner avec l’Epsilon aux arabesques bien attirantes, en lui recommandant de ne surtout jamais se lier d’Amitié véritable car l’Epsilon peut être fourbe. L’Oméga, qui n’y voyait pas malice, s’attacha à l’Epsilon et l’amena chez lui. C’est là que l’Epsilon lui vola l’une de ses lettres, du nom de Zêta. Mais à peine eut-il boxé l’Epsilon que Zêta se transforma en un énorme Delta. Le méchant mot, se méprenant, crut que son expression préférée, l’Oméga, lui avait désobéi, et fit la leçon au Delta. « Comment », dit-il, « si vous m’aviez écouté, bêta Oméga que vous êtes, vous eussiez seulement copiné avec l’Epsilon, au lieu de s’en faire un adversaire à jamais, petit certes, mais pas si insignifiant que cela ! ». Ce faisant, le méchant mot pensait à l’Epsilon : un oracle apparut alors, dans un grand fracas de phrases emmêlées. « Tu m’as appelé », dit l’oracle à l’Epsilon, « tu seras donc puni pour m’avoir dérangé », et d’un coup de formule magique, il transforma le méchant mot en mot baveux.

A quelque temps de là, la grand-mère maternelle de l’Oméga, l’Alpha, fut emporté dans un champ gravitationnel au point ne pouvoir s’échapper de ce trou noir. L’Alpha fit donc prévenir sa petite fille, l’Oméga, qu’un petit mot de rien du tout lui procurerait une secousse salutaire. L’Oméga, qui adorait sa mère-grand, l’Alpha, prépara un panier de Khi appétissants, de Psi gazéifiés, de minuscules Iota de rien du tout, et s’apprêta à traverser le champ scalaire potentiellement gravitationnel. Quand L’Oméga fut arrivée au plus profond du plus sombre des sombres champs de force, le mot baveux se dressa subitement devant elle et lui proposa une course jusque chez Mère-Grand : « Je passerai par ici », lui proposa-t-il insidieusement, « tandis que tu passeras par là ». Ainsi fut fait. Or l’Oméga avait grandi depuis le temps qu’elle était petite. Elle songea donc à disposer tout le long de son chemin des petits rayons, des rayons X qui avaient d’ailleurs bien alourdi ses poches. Et voilà pourquoi, allégée qu’elle était, elle put arriver la première dans le champ où Mère-Grand se trouvait. « Tire la croix vers le Sud et la voie lactée apparaîtra », lui dit L’Alpha, dans un délire fiévreux. « J’n’ai pas le temps, j’fais la course », répondit l’Oméga tout en frappant l’horizon qui sortit de sa sphère ; et l’Oméga, allongée dans le champ de Mère-Grand, parmi les pivoines et les lupins, put toute à son aise avaler le mot baveux quand ce dernier arriva tout essoufflé au bord du champ.

L’Oméga avait donc mangé le méchant mot, et, comme dit le dicton, « qui avale mot pas beau devient sot ». Catastrophée, l’Oméga eut le temps, dans un hoquet, de rejeter une petite syllabe du mot baveux, le « ba » elle rendit donc le b-a ba, qu’elle venait d’ingurgiter. Il ne lui restait plus qu’à parcourir l’univers à la recherche des rudiments et des connaissances élémentaires. Au premier coup de minuit, la syllabe commença à frémir ; au troisième coup de minuit, elle eut vraiment peur et en resta baba. Au septième coup de minuit, elle était affolée et sans voix. Au treizième coup de minuit, la syllabe eut si peur, mais vraiment si peur qu’elle se transforma en roc, et elle roqua si vite que lors de son déplacement le méchant mot tout entier se désagrégea. Le Delta grommela une vilaine injure : il était brusquement devenu une fonction, dérivée partiellement d’une théorie, celle des jeux … de mots bien sûr. Le grand Delta aurait voulu prendre ses ailes à son cou, mais l’électron s’était déchargé de ses atomes, comme si la charge avait été trop lourde pour sa fonction. Et voilà que la fonction gigotait comme une particule élémentaire au fond d’un bocal sans eau, en hurlant silencieusement son malheur. Pi eut pitié d’elle et la retira vivement du four où elle commençait de se brûler les ailes ; puis il lui plaça un large rayon autour de sa fonction et lui offrit de façon totalement irrationnelle ses propres rayons pour limiter sa surface par une ligne courbe fermée. « Je me souviendrai de toi, Pi lorsque je serais vite à Gora», lui cria confusément le Grand Delta.

Or c’était maladroit, car ces rayons avaient été vendu à Pi par d’étranges chercheurs qui lui avaient affirmé que seuls les sots ne pourraient résoudre la merveilleuse équation ; et comme de juste, après avoir été grassement payés, ils s’étaient enfuis. On disait d’eux : « chercheurs ils étaient venus hier, aujourd’hui du temps autrefois perdu, ils iraient retrouver ». Le grand Delta, lui, ne voyait rien autour de sa longue fonction particulière, les rayons du Delta lui étaient invisibles, et il pleurait à chaudes larmes d’alluvions. Survint alors les si belles voyelles du poète libertaire qui leur susurra leur célèbre litanie : « A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu ». Le grand Delta rêve si fort que le bruit de son rêve le réveilla : Zêta s’étira, se leva et constata qu’il était debout la tête de travers : heureusement, tout ceci n’avait été qu’un mauvais rêve.

Voilà pourquoi, l’Oméga, maintenant rétablie, put enfin se lier avec son jeune et joli Kappa, qu’on appelait moins communément 03F0 et qui commençait à ressembler à l’X, le rayon aux curieux reflets bleutés. Au jour où je vous parle, l’Oméga doit gésir dans quelque vieille publication obscure, en compagnie d’autres lettres grecques, également oubliées.

Et c’est bien dommage, car en d’autres circonstances, elle eût pu avoir été heureuse et avoir eu beaucoup d’expressions.

Toutefois, j’en doute car n’oublions jamais que ce qui est pire qu’une expression dans un puits noir n’est pas deux expressions dans un puits noir, mais une expression dans deux puits noirs de gravité de surcroît.

dimanche 16 janvier 2011

Transduction de "La pomme de terre", de Ponge (Cécile, 2)



Ecrire un texte oulipien de bonne qualité est un plaisir de choix.
Entre la rondeur du sujet et la pointe de la contrainte, tenue par le codex oulipiium, l'on saisit — après l'avoir expliquée — par l'une de ses contraintes internes cette rêche et fine règle d’écriture que l'on tire à soi pour la détacher de la chair appétissante de l’Oulipo.
L'opération facile laisse, quand on a réussi à la parfaire sans s'y reprendre à trop de fois, une impression de satisfaction indicible.
Le léger bruit que fait la plume en glissant sur le papier est doux à l'oreille, et la découverte de la graphie formant paragraphe réjouissante.
Il semble, à reconnaître la perfection de la contrainte nue, sa différence, sa ressemblance, sa surprise — et la difficulté de l'opération — que l'on ait accompli là quelque chose de juste, dès longtemps prévu et souhaité par Queneau, que l'on a eu toutefois le mérite d'exaucer.

C'est pourquoi je n'en dirai pas plus, au risque de sembler me satisfaire d'un ouvrage trop simple. Il ne me fallait — en quelques phrases sans effort — que rhabiller mon sujet, en en exploitant strictement la forme : la laissant intacte mais polie, brillante et toute prête à subir comme à procurer les délices de sa transformation.
...Cet apprivoisement de la contrainte par son traitement au dictionnaire durant cinquante ans, c'est assez curieux (mais justement tandis que j'écris la contrainte s’amollit — il est une heure du matin — sur l’écran devant moi).

Il vaut mieux, m'a-t-on dit, que la contrainte soit salée, sévère : pas obligatoire mais c'est mieux.
Une sorte de vacarme se fait entendre, celui des bouillons des mots. Ils sont en colère, au moins au comble de l'hébétude. Ils se déperdent furieusement en locutions, paragraphes, texticules, alexandrins, pfutte, tsitte : enfin, très ineptes sur ces lignes embrouillées.
ma contrainte, plongée là-dedans, est secouée ‘à peu près, bousculée, injuriée, malmenée jusqu'à l’erreur.
Sans doute la colère des mots n'est-elle pas à son pro­pos, mais ils en supportent l'effet — et ne pouvant se déprendre de ce labyrinthe, ils s'en trouvent profondément ratifiés (j'allais écrire ratisés...).
Finalement, ils y sont laissés pour morts, ou du moins très épuisés. Si leur forme en réchappe (ce qui n'est pas toujours, disent les lettristes), ils sont devenues plastiques, dociles. Toute résistance a disparu de leur chair : on leur trouve bon sens.
Leur ordonnancement s'est aussi rapidement différencié : il faut le régler (il est trop commun), et le plier à la contrainte...
Reste un texte oulipien et savoureux, — qui prête moins qu'à d'abord [éc]rire, ensuite à philosopher.

In, « Miettes »

Transduction de "La pomme de terre", de Ponge (Cécile)

Prendre un train.

Prendre un train bondé muni d’un billet est un supplice de choix.
Entre le guichet borgne et la pointe du quai 18, guidé par les autres passagers de la même farine, l'on saisit — après l'avoir chiffonné — par l’un de ses yeux creux ce rêche et fin papier que l'on tire à soi pour le détacher de la chair orange du composteur.
L'opération facile laisse, quand on a réussi à la parfaire sans s'y reprendre à trop de fois, une impression de satisfaction indicible.
Le léger grésillement que font les billets en se compostant est doux à l'oreille, et la découverte du quai affiché deux minutes avant le départ du train réjouissante.
Il semble, à reconnaître la perfection du voyage nu, sans embûche, sa différence, sa ressemblance, — et la facilité de l'opération — que l'on ait accompli là quelque chose de juste, dès longtemps prévu et souhaité par la SNCF, que l'on a eu toutefois le mérite d'exaucer.

C'est pourquoi je n'en dirai pas plus, au risque de sembler me satisfaire d'un voyage trop simple. Il ne me fallait — en quelques pas sans effort — que monter dans le wagon, en en contournant strictement la règle : laisser vacante la voiture 17, brillante mais bondée, choisir la voiture de tête, enfreindre le règlement des réservations.
...Cet apprivoisement du voyage en train par son placement dans un wagon bondé durant de heures, c'est assez curieux (mais justement tandis que j'écris des passagers se disputent une place assise — il est dix-neuf heures trente — dans l’allée centrale devant moi).

Il vaut mieux, dit la direction de la SNCF, que le train soit bondé, surbooké : pas obligatoire mais c'est mieux.
Une sorte de vacarme se fait entendre, celui des passagers mécontents. Ils sont en colère, au moins au comble de l'exaspération. Ils se répandent furieusement en commentaires, râlent, pestent aussitôt, merde, fait chier : enfin, très agités, avec ou sans abonnements.
Les contrôleurs, plongés là-dedans, sont secoués de lazzis, bousculés, injuriés, imprégnés de violence jusqu’à la casquette.

Sans doute la colère des usagers n'est-elle pas à leur pro­pos, mais ils en supportent l'effet — et ne pouvant se sortir de ce milieu, ils s'en vont profondément mortifiés (j'allais écrire s’en font...).
Finalement, tous sont laissés pour morts, ou du moins très fatigués. Si leur uniforme en réchappe (ce qui n'est pas toujours), ils sont devenus mous, dociles. Toute autorité a disparu de leur costume gris : on les trouve bonne pâte.
Les passagers se sont aussi rapidement différencié : il faut résilier son abonnement (il n'est plus bon à rien), et le jeter aux ordures...
Reste cette institution nationale et historique, — qui prête moins qu'à d'abord vivre, ensuite à philosopher.

In, « Wagons »

Transduction de "La pomme de terre", de Ponge


Voici le texte original, dont nous proposons plusieurs transductions.



Peler une pomme de terre bouillie de bonne qualité est un plaisir de choix.
Entre le gras du pouce et la pointe du couteau tenu par les autres doigts de la même main, l'on saisit — après l'avoir incisé — par l'une de ses lèvres ce rêche et fin papier que l'on tire à soi pour le détacher de la chair appétissante du tubercule.
L'opération facile laisse, quand on a réussi à la parfaire sans s'y reprendre à trop de fois, une impression de satisfaction indicible.
Le léger bruit que font les tissus en se décollant est doux à l'oreille, et la découverte de la pulpe comestible réjouissante.
Il semble, à reconnaître la perfection du fruit nu, sa différence, sa ressemblance, sa surprise — et la facilité de l'opération — que l'on ait accompli là quelque chose de juste, dès longtemps prévu et souhaité par la nature, que l'on a eu toutefois le mérite d'exaucer.

C'est pourquoi je n'en dirai pas plus, au risque de sembler me satisfaire d'un ouvrage trop simple. Il ne me fallait — en quelques phrases sans effort — que déshabiller mon sujet, en en contournant strictement la forme : la laissant intacte mais polie, brillante et toute prête à subir comme à procurer les délices de sa consom­mation.
...Cet apprivoisement de la pomme de terre par son traitement à l'eau bouillante durant vingt minutes, c'est assez curieux (mais justement tandis que j'écris des pommes de terre cuisent — il est une heure du matin — sur le four­neau devant moi).

Il vaut mieux, m'a-t-on dit, que l'eau soit salée, sévère : pas obligatoire mais c'est mieux.
Une sorte de vacarme se fait entendre, celui des bouillons de l'eau. Elle est en colère, au moins au comble de l'in­quiétude. Elle se déperd furieusement en vapeurs, bave, grille aussitôt, pfutte, tsitte : enfin, très agitée sur ces char­bons ardents.
Mes pommes de terre, plongées là-dedans, sont secouées de soubresauts, bousculées, injuriées, imprégnées jusqu'à la moelle.
Sans doute la colère de l'eau n'est-elle pas à leur pro­pos, mais elles en supportent l'effet — et ne pouvant se déprendre de ce milieu, elles s'en trouvent profondément modifiées (j'allais écrire s'entrouvrent...).
Finalement, elles y sont laissées pour mortes, ou du moins très fatiguées. Si leur forme en réchappe (ce qui n'est pas toujours), elles sont devenues molles, dociles. Toute acidité a disparu de leur pulpe : on leur trouve bon goût.
Leur épiderme s'est aussi rapidement différencié : il faut l'ôter (il n'est plus bon à rien), et le jeter aux ordures...
Reste ce bloc friable et savoureux, — qui prête moins qu'à d'abord vivre, ensuite à philosopher.

In, « Pièces »