Sautons la barrière…
Sautons la barrière dès le printemps venu
Verdir mon fol espoir de minceur ingénue
Je traverserai prés, prairies et champs de blé
De toi me languissant, vigueur sans bourrelet
Je courrai en jogging, grise basket au pied
Sans plus aucun muscle, mon abo résilié
A ce club de fitness où se sculptaient mes fesses
Mon fondement, que dis-je, je manque de sveltesse.
De graisses engoncé mon cuissot mal tourné
Toi d’antan si joli de sucres t’es veiné
Des capitons de gras te délivrerai lors
Venus, belle déesse, à qui je voue mon corps.
***
Contrainte: la textée suivante
Le titre est le début du
premier vers.
C’est un poème en trois
quatrains, en alexandrins et aux rimes alternées.
Le poète s’exprime à la 1ère
personne du singulier.
1er
quatrain :
Vers 1 et 2 (avec
enjambement):
Le poète se prépare à une
action qui rompt avec le quotidien et dont la date est fixée par une périphrase
poétique à l’aide d’une couleur. Puis il tutoie un autre personnage qui est la
raison de son action.
Vers 3
Le poète évoque les étapes
de son action à travers une nature contrastée (au futur) mais décrite de façon
assez vague et par une répétition.
Vers 4
Le quatrain se termine sur
la nécessité de voir l’autre, (qu’il tutoie) dans un style soutenu.
2ème
quatrain :
En une seule phrase, (et un
passage au futur) le poète s’imagine déjà faire cette action, il évoque
différentes parties de son corps et ses sens comme atrophiés. Il finit par le fait qu’il confond les
notions fondamentales à cause de sa tristesse.
3ème quatrain
Vers 9 et 10 par la
métaphore impliquant une matière précieuse, il évoque des paysages nocturnes et
diurnes qu’il refusera de voir à cause de sa mélancolie.
Vers 11
Voyant déjà l’aboutissement
de son action et le lieu exigu où réside l’autre personne, il évoque les deux
présents qu’il lui fera en lien avec la nature et son renouveau.
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