samedi 1 mars 2014

Sautons la barrière (Sandrine)


Sautons la barrière…


Sautons la barrière dès le printemps venu
Verdir mon fol espoir de minceur ingénue
Je traverserai prés, prairies et champs de blé
De toi me languissant, vigueur sans bourrelet

Je courrai en jogging, grise basket au pied
Sans plus aucun muscle, mon abo résilié
A ce club de fitness où se sculptaient mes fesses
Mon fondement, que dis-je, je manque de sveltesse.

De graisses engoncé mon cuissot mal tourné
Toi d’antan si joli de sucres t’es veiné
Des capitons de gras te délivrerai lors
Venus, belle déesse, à qui je voue mon corps.

 ***

Contrainte: la textée suivante

Le titre est le début du premier vers.
C’est un poème en trois quatrains, en alexandrins et aux rimes alternées.
Le poète s’exprime à la 1ère personne du singulier.
1er quatrain :
Vers 1 et 2  (avec enjambement):
Le poète se prépare à une action qui rompt avec le quotidien et dont la date est fixée par une périphrase poétique à l’aide d’une couleur. Puis il tutoie un autre personnage qui est la raison de son action.
Vers 3
Le poète évoque les étapes de son action à travers une nature contrastée (au futur) mais décrite de façon assez vague et par une répétition.
Vers 4
Le quatrain se termine sur la nécessité de voir l’autre, (qu’il tutoie) dans un style soutenu.

2ème quatrain :
En une seule phrase, (et un passage au futur) le poète s’imagine déjà faire cette action, il évoque différentes parties de son corps et ses sens comme atrophiés.  Il finit par le fait qu’il confond les notions fondamentales à cause de sa tristesse.
3ème quatrain
Vers 9 et 10 par la métaphore impliquant une matière précieuse, il évoque des paysages nocturnes et diurnes qu’il refusera de voir à cause de sa mélancolie.

Vers 11
Voyant déjà l’aboutissement de son action et le lieu exigu où réside l’autre personne, il évoque les deux présents qu’il lui fera en lien avec la nature et son renouveau.












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