dimanche 5 février 2012

Transdution du dimanche 21h (Cécile)


La transduction culinaire

Utiliser des pâtes courtes avec des sauces simples pour commencer.
Taper dans vos mains la pâte molle pour suivre la recette et inviter les enfants à faire comme vous.
Commencer à laminer une pâte plate et laisser les enfants la terminer.
Pour débuter, laminer lentement pour permettre aux enfants l’aplanir les pâtons.
Attendre quelques secondes à la fin de chaque laminage pour laisser la chance à la pâte de reposer un peu, si c'est encore possible.
Ajouter des crans reliés aux numéros de laminage.
Imager la pâte cuite si possible. Remplacer la pâte par un animal. Suivre avec l’imagination ce qui permettra aux enfants de nommer quelques animaux dans le laminoir.
On peut demander aux enfants d'imiter un seul animal laminé ou un seul cri.
Répéter, répéter et répéter le même laminage. Comme dans tout, les enfants apprennent en laminant les mêmes pâtes, les mêmes animaux, plusieurs fois.
Laisser les enfants laminer  eux-mêmes un chat. Même si on chante Petit Poisson Rouge au félin, ce n'est pas bien grave. On stimule la cruauté chez les enfants et ils sont intéressés puisqu'ils ont choisi eux-mêmes leur chat.
 

Transduction du vendredi 21h (Patrick)


Même exercice que précédemment.

Utiliser des armes légères avec de simples mannequins pour commencer.
Taper des godillots pour suivre le rythme et inviter les enfants à faire comme vous.
Continuer à mains nues et laisser les enfants les terminer.
Pour débuter, taper lentement pour permettre aux enfants de bien voir.
Boire une canette à la fin de chaque épreuve pour laisser la chance aux enfants de rattraper leur retard.
Ajouter quelques explications aux gestes.
Mimer les gestes si possible. Remplacer les mannequins par de vrais civils. Indiquer du menton le civil choisi ce qui permettra aux enfants de se grouper sur lui.
On peut demander aux enfants d’aller plus ou moins vite.
Changer, changer et changer de civil. Comme dans tout, les enfants apprennent en répétant les mêmes gestes, plusieurs fois.
Laisser les enfants choisir eux-mêmes une cible. Même si on chante Dieu est amour en pleine guerre, ce n'est pas bien grave. On stimule le langage chez les enfants et ils sont intéressés puisqu'ils ont choisi eux-mêmes leur victime.


samedi 4 février 2012

Petite transduction du vendredi soir 21 h (Sandrine)

 



Le texte original, c'est ici.

1) Version petite fille:

Utiliser des cheveux longs avec des atours simples pour commencer.
Taper sur vos joues pour donner de la couleur et inviter les petites filles à faire comme vous.
Commencer un pas et laisser les petites filles le terminer.
Pour débuter, marcher lentement pour permettre aux petites filles de saisir toutes les subtilités de la femme-objet.
Attendre quelques secondes à la fin de chaque battement de cils pour laisser la chance aux petites filles d’affûter leur sourire niais si elles le désirent.
Ajouter des gestes reliés aux battements des cils.
Imager la princesse si possible. Remplacer le personnage de conte par une icône télé. Suivre avec la télécommande à la main ce qui permettra aux petites filles de nommer quelques mannequins dans leur anorexie.
On peut demander aux petites filles d'imiter une seule pin-up de la magazine ou une seule star.
Répéter, répéter et répéter les mêmes idées reçues sur l’éternel féminin et autres stéréotypes. Comme dans tout, les petites filles apprennent en répétant les mêmes poses, les mêmes rires bêtes, plusieurs fois.
Laisser les petites filles choisir elles-mêmes leurs vêtements. Même si on chante « I’m a Barbie Girl » à onze ans, ce n'est pas bien grave. On stimule la séduction chez les petites filles et elles sont intéressées puisqu'elles croient avoir choisi elles-mêmes leur style.

2) Version extrême-gauche:

Utiliser des idées révolutionnaires avec des mots simples pour commencer.
Taper dans vos mains pour suivre le rythme et inviter les prolétaires à faire comme vous.
Commencer une révolte et laisser les prolétaires la terminer.
Pour débuter, lancer lentement le premier pavé pour permettre aux prolétaires de saisir tous les mouvements.
Attendre quelques secondes à la fin de chaque cocktail Molotov pour laisser la chance aux prolétaires de répéter le mouvement s'ils le désirent.
Ajouter des guides reliés aux mots des chants révolutionnaires.
Imager le chant si possible. Remplacer le patron-voyou par une image. Suivre avec le majeur dressé ce qui permettra aux prolétaires de reconnaître quelques personnages historiques dans le chant.
On peut demander aux prolétaires de ne suivre qu’un seul penseur de la Révolution ou un seul guide.
Répéter, répéter et répéter les mêmes chants. Comme dans tout, les prolétaires apprennent en répétant les mêmes gestes, les mêmes paroles, plusieurs fois.
Laisser les prolétaires se coltiner eux-mêmes une manif de fafs. Même si on chante l’Internationale à douze, ce n'est pas bien grave. On stimule la combativité chez les prolétaires et ils sont intéressés puisqu'ils ont choisi eux-mêmes leur ennemi de classe.

3) Version extrême-droite:


Utiliser des idées courtes avec des mots simples pour commencer.
Taper sur vos voisins pour suivre la masse et inviter les électeurs à faire comme vous.
Commencer un slogan et laisser les électeurs le terminer.
Pour débuter, haranguer lentement pour permettre aux électeurs de saisir tous les slogans.
Attendre quelques années à la fin de chaque campagne électorale pour laisser la chance aux électeurs de répéter le slogan s'ils le désirent.
Ajouter des gestes reliés aux leitmotivs des discours.
Imager la litanie genre France éternelle si possible. Remplacer la France par une image. Suivre avec le bras ce qui permettra aux électeurs d’insulter quelques étrangers dans la rue.
On peut demander aux électeurs d'insulter une seule sorte d’étranger dans la rue ou une seule religion.
Répéter, répéter et répéter les mêmes slogans. Comme dans tout, les électeurs apprennent en répétant les mêmes gestes, les mêmes slogans, plusieurs fois.
Laisser les électeurs scander eux-mêmes un slogan. Même si on chante « La France aux Français » en dehors du 1er Mai, ce n'est pas bien grave. On stimule la peur de l’autre chez les électeurs et ils sont intéressés puisqu'ils ont choisi eux-mêmes leur slogan.