Lorsque tu
es assise en ce profond fauteuil
Sous
l’ampoule électrique immobile et en deuil
Parle-moi - je suis là - au lieu d’être muette
Et brulante
et glacée, inerte statuette.
Passe une
ombre en tes yeux et cesse leur bonté
Ciel ombragé
soudain tu es austérité
Nulle
complicité tes pupilles sont ombres
Hurlements
bris de verre en mes pensées pénombres
Mais après
cette fièvre il me faut m’apaiser
Personne n’est
assis exceptée médusée
Ma poupée aux
yeux verts au corps bordé de laine
Abrite ma
douleur en son cœur porcelaine.
2 commentaires:
Magnifique !!!
Un certain regard sur les poupées en porcelaine ... Très Estellien !
Acid
En voici la solution, dévoilée par Sancid :
Le rideau de ma voisine (MUSSET)
Le rideau de ma voisine
Se soulève lentement.
Elle va, je l'imagine,
Prendre l'air un moment.
On entr'ouvre la fenêtre :
Je sens mon coeur palpiter.
Elle veut savoir peut-être
Si je suis à guetter.
Mais, hélas ! ce n'est qu'un rêve ;
Ma voisine aime un lourdaud,
Et c'est le vent qui soulève
Le coin de son rideau.
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