Avec cette passerelle
qui me ronge encore ce soir
Et m'attire dans ce
bon vieux lacis d'impasses
Je retournerai dormir
sous ces ponts sans rivière
Épuisée de m'être
pressée le long des boulevards
A la recherche de cette
place, tu sais, qui donnait sur les Alpes
Et que nous appelions
simplement le cours
Avec ses allées
bordées de platanes et de lumières.
Je me perdrai encore à
tous les carrefours,
Mes pas résonneront
sans moi dans les rues obscures,
Ils effraient les oiseaux
blottis sous les passages,
Et désormais seule sur
ton avenue
Je poursuis ma route
aveuglée par le silence
Avec ces questions qui
creusent des sentiers dans mon crâne.
2 commentaires:
Bravo Sophie,
j'aime tes pas qui résonnent sans toi dans les rues obscures où tu aimes te perdre.
Oui, bravo et bienvenue, Sophie!
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