Avec la rue personne incontournable comme un jour
sans pain
Un chemin sans nom précis comme un oubli quotidien
Près du passage qui sonne juste à l’oreille d’un
frôlement
Avec une impasse pleine d’espaces et de contrechamps
Dans l’avenue où l’on croise tant d’individus
inattendus
Le boulevard du néant Le boulevard du non-sens
Avec la place du rien stérile et abyssale
Sous une passerelle qui attire vers la vacuité et le
vide primal
Un carrefour où des pactes se scellent par des
silences protocolaires
Avec le sentier des espaces normés comme des voies
toutes tracées
Et la galerie de l’espèce où l’on y trouve tant
d’humains
Derrière l’esplanade des spécimens prototypes ou
originaux c’est selon
Près du Grand Pont des êtres où vont les âmes
errantes
S’en cadenasser aux grilles définitives
Avec l’amer qui reste en bouche comme une désillusion
ultime
Un nomadisme intérieur urbain qui s’étire à l’infini.
1 commentaire:
bon, va falloir que je me remette en jambe à ce que je constate... un Cid se doit de déambuler sur trois pattes. or les deux autres sont plus lestes. mais ca fait du bien de te lire!
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