Sonnet antonymique du "Salut" de Mallarmé
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Adieu
Tout, ce limon, phrase féconde
A ignorer la prosodie ;
Telle près émerge une unique
Limace si seule à l’endroit.
Vous envolez, ô singuliers
Rivaux, toi jamais sur la proue
Nous l’arrière mesquin qui colle
Le feu de silence et d’étés ;
Un vilain sérieux me refuse
Terrifié d’immobilité
De fouler couché cet adieu
Multitude, bas-fond, souillure
Tout nier de ce qui valut
Le noir bonheur de ta dentelle.
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