A trop passer de mots, on égoutte le meilleur
Et sur le papier reste un sonnet atrabile
Et alors on découvre, affront, rage, frayeur
Qu’encore une autre année, il faut que l’on rempile
Non content de ramper au niveau inférieur
Loin des attraits du temps, des appâts de la ville,
Encore on sert à tous un Stéphane Monseigneur
Insidieusement, du temps le sable file.
Mallarmé, lui, cousait, même gros en blanc fil
Mallarmé il servait des salades sans babil.
Si je vendais du flan, en restant à demeure
Toute l’année serait le mois des Anquetil,
Des Perec et Queneau, mais tout ça c’est du beurre
Et revient en septembre, le ruisseau sous le cil.
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